Le Blog'notes de David Plumat

Alors qu'il était encore question la semaine dernière d'une réduction du taux de TVA sur les produits de restauration sédentaire à 10 ou 12%, après le feu vert donné par Bruxelles au gouvernement français, celui-ci a annoncé aujourd'hui une baisse à 5,5%. A certaines conditions.

Les états généraux de la restauration, que le gouvernement va organiser en avril pour discuter de contreparties à sa mise en oeuvre, devront lui donner confiance dans la vélléité des restaurateurs de répercuter cette baisse sur les prix et sur l'emploi. Une preuve de celle-ci serait par exemple une réduction au prorata des prix des plats du jour et de la carte, mais aussi et surtout un engagement sur des objectifs chiffrés d'augmentation des embauches dans la profession, pouvant aller, selon celle-ci, jusque 40 000 créations par an.

Les avis sont partagés : en effet, quand on pratique une baisse de TVA, on s'aperçoit que les prix de vente s'ajustent des deux tiers de la variation. Quant aux créations de postes, elles avoisinneraient plutôt les 12 000, ce qui est faible comparé à la perte de revenu que la mesure représente pour les finances publiques. Finalement, la controverse concerne aussi le public qui sera avantagé par la mesure : les français les plus riches ou les plus pauvres ?

A crise économique sans précédent, mesure sans précedent. Peut-être celle-ci réduira-t-elle l'impression de cherté de nos produits et services, partagée par nombre de nos voisins européens et renforcera-t-elle notre compétitivité.

Suite fin avril...

Voici ma recette des financiers :

300 g de sucre glace

200 g d'amandes blanchies et réduites en poudre

65 g de farine

185 g de blancs d'oeufs (soit 6)

250 g de beurre noisette

pincée de seil si vous utilisez du beurre doux

Le procédé est simple : commencez par faire mousser 200 g de beurre dans une casserole jusqu'à ce qu'il devienne couleur noisette. Mélangez les ingrédients secs, ajoutez les blancs d'oeufs, puis le beurre noisette. Dressez. Cuire 14 minutes dans un four préchauffé à 180°C (pour les réductions : 8 minutes suffisent)

Au sortir du four, badigeonnez-les de 50 g de beurre fondu pour qu'ils se conservent mieux.

Vous pouvez utiliser des amandes en poudre et de l'extrait d'amande (attention, 2 gouttes suffisent), mais rien ne vaut le goût de l'amande fraîchement pulvérisée.

Bravo à Matthias pour son nouveau site internet.

Plus clair, plus précis, avec des photos qui font plus envie que jamais. Cela n'est pas une gageure, car la vue spectaculaire du restaurant et des chambres est impossible à restituer en images.

A noter aussi, les recettes des Chefs Marcel et Benoît, filmées dans la bonne humeur (ce qui est d'ailleurs l'ambiance de l'établissement) et FIABLES.

A découvrir :

Crise économique, pouvoir d'achat à la baisse, chômage à la hausse...tous les indicateurs augurent une période difficile pour les affaires en général. Le secteur de l'hôtellerie/restauration et celui du tourisme seront-ils épargnés ?

Vraisemblablement pas.

En tous cas, ce ne sont plus les mêmes clients qui vont venir de la même zone géographique consommer les mêmes produits. Il est donc urgent de réagir. Comment ? En segmentant sa clientèle d'une part, en analysant ses coûts d'autre part, et en adaptant son offre aux besoins du marché.

C'est la condition sine qua non de la survie d'une entreprise. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers, on le sait tous, et aujourd'hui plus que jamais, il faut se remettre en question et savoir s'adapter. Si la tâche vous paraît insurmontable, faites-vous accompagner, votre conseiller doit pouvoir vous démontrer sa valeur ajoutée et le retour sur investissement de sa prestation.

www.dpconseil.org

dpconseil

Nous avons bien mérité la réputation d'arrogants dont nous targuent nos voisins ! Mais qu'est-ce qui se cache derrière l'attitude de beaucoup de français ? Un manque de confiance en soi, une incapacité à gérer son stress et ses émotions ? Probablement un peu des deux...

J'avais envie de visiter le Chambard à Kaysersberg en Alsace et de découvrir la cuisine d'Olvier NASTI : j'ai changé d'avis. J'appelle ce matin Emmanuel NASTI (propriétaire de l'établissement avec son frère) et en profite pour proposer mes services en formation en langues, pensant qu'un tel établissement sera soucieux d'offrir à ses clients étrangers un service impeccable dans leur propre langue, afin d'orienter au mieux leur choix, d'optimiser leur ticket et, à terme de les fidéliser.

Le fait d'être appelé signifie que mon interlocuteur est intéressé par ce que je suis ou ce que je fais, et je suis flatté. Je me dis qu'il s'agit d'un client potentiel, j'écoute ce qu'il a à me dire et je le respecte. Peut-être a-t-il quelque chose à m'apporter ? Mais je ne me pose pas ces questions si je me suis convaincu d'avoir la science infuse, parce qu'au fond de moi, en fait, je doute. Ma vision, troublée par la confusion, s'arrête au court terme.

Je me suis donc fait remballer.

Attitude surprenante de la part d'un établissement qui prétend travailler avec des étrangers et dont le site n'est même pas traduit en anglais, ni en allemand, à moins d'une heure de la frontière et en pleine zone touristique !

A bon entendeur !